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Atlas de la biodiversité : diffuser les données en temps réel

L’Atlas de la biodiversité du Parc amazonien vise à rendre accessible à n’importe qui, l’ensemble des données collectées par le Parc amazonien de Guyane depuis sa création. Cet outil permet de réaliser des recherches par commune ou par espèce.
couv site atlas

Les données naturalistes produites par les parcs nationaux ont vocation à être publiques. Afin de les partager avec le plus grand nombre, un atlas de la biodiversité du Parc amazonien de Guyane a vu le jour en 2022.

Cet atlas a pour vocation de mettre à votre disposition l'ensemble des données collectées par le Parc amazonien de Guyane depuis sa création, en 2007. Le chantier de l'intégration des données historiques est encore long mais les données s'étoffent progressivement.

Vous y retrouverez des fiches par espèce avec les cartes des observations réalisées, ainsi que des descriptions, photos, vidéos, audios et autres informations et liens complémentaires mais également la liste d’espèces par communes...

Ou prenez tout simplement le temps de découvrir la galerie photo, juste pour le plaisir des yeux !

L’Atlas de la biodiversité du Parc amazonien :
https://biodiversite.parc-amazonien-guyane.fr/

 

Exemple de fiche ci-dessous :

ex fiche atlas 2

Focus sur les données sensibles

À noter que si la diffusion des localités des observations naturalistes ne pose pas de problème dans la majorité des cas, certaines sont sensibles et pourraient être menacées en diffusant leur localisation précise. C’est notamment le cas pour certaines espèces recherchées par les collectionneurs ou d’autres liées à des phénomènes écologiques particuliers (comme les mares à reproduction explosives).
C’est pourquoi, certaines espèces voient leurs données floutées selon les risques de perturbation et surtout la capacité à localiser les points d’observation. Ainsi, certaines sont rattachées à des mailles de 10 km ou même au centre de la commune !

La liste de ces espèces a été élaborée par un collectif de spécialistes locaux puis validée par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) et la préfecture.