Face à l’évolution des sociétés, aux modifications des pratiques, à la croissance démographique, aux impacts de la chasse pratiquée sur les chantiers d’orpaillage illégaux, il est légitime de s’interroger sur les effets de l’activité cynégétique sur la faune sauvage. Un enjeu majeur du Parc amazonien de Guyane réside dans la préservation sur le long terme de cette ressource de subsistance.
Un important programme d’étude a ainsi été mis en œuvre pour mieux connaître les pratiques de chasse des différentes communautés et pour évaluer l’état des populations de gibiers.
Un programme participatif
Le programme chasse s’appuie sur l’embauche d’enquêteurs recrutés parmi les communautés d’habitants ainsi que sur la participation volontaire de près de 500 chasseurs sur l’ensemble des trois délégations territoriales du Parc amazonien de Guyane. Les données fournies par les chasseurs aux enquêteurs portent sur les territoires de chasse, la périodicité, la durée, le nombre de participants, les espèces chassées, etc. Les gibiers sont également mesurés, pesés et des tissus sont prélevés afin d’alimenter les bases de données d’études portant sur la génétique des populations.
Ces bases de connaissance doivent aider à construire avec les communautés locales des propositions de gestion adaptées à leur contexte (mode de vies, gouvernance) :
- Programmation 2009-2013
- Programme mené en partenariat avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) & l’Observatoire hommes milieux Oyapock (CNRS)