Comptage de la grande faune via le procotole IKA (Indice kilométrique d’abondance).
Trois habitants, qui avaient été initiés à ce protocole l’année dernière, ont été embauchés pour les réaliser, aux côtés d’agents du Parc amazonien. Cette expérience ayant été concluante, le processus d’externalisation a pu se poursuivre à Papaïchton en novembre, avec l’initiation de quatre habitants.
L’IKA d’Antecum Pata s’est bien passé, mais a été très décevant du point de vue des observations. La zone étant un cul-de-sac, coincée entre le Lawa, le Marouini et la Lipo-Lipo particulièrement occupée par les orpailleurs, il semblerait que l’effet source-puits opère très peu : les populations d’animaux peuvent difficilement rentrer dans la zone pour renouveler les effectifs subissant la pression de chasse à l’intérieur. Par exemple, aucun hocco ni aucun kwata n’ont été observés sur la zone depuis 2017.
En parallèle à cette mission, une série d’animations nature ont été organisées auprès d’une classe de CM1-CM2 d’Antecum Pata le 28 septembre. Les enfants ont appris ce qu’est un réseau trophique et ont été initiés directement sur le terrain au protocole IKA. L’occasion d’une sacrée balade en forêt pour ces écologues en herbe !