Olivier Afokati à Papaïchton. Agouinti Kerth, Richard Dekon et Ignace Djaba à Maripa-Soula. Quatre jeunes par lesquels les voix du fleuve se feront entendre sur Mi Lobi. La web radio a officiellement été lancée ce lundi dans leurs communes.
Pour l’occasion, la direction de Guyane la 1ère a invité, outre la Collectivité territoriale de Guyane et la Direction des affaires culturelles, une délégation de Martinique la 1ère, de Guadeloupe la 1ère, et du Pôle Outre-mers de France Télévisions.
Pour Wallès Kotra, qui en est le directeur exécutif, Mi Lobi va « donner l’expression des racines du pays. Nous les territoires d’outre-mer, nous sommes des territoires de fragilités, qui se réinventent et qui ont besoin de dire le « nous » ensemble. »
Selon Wallès Kotra, l’expérience Mi Lobi peut servir d’exemple dans les autres territoires du pôle, que ce soit les Antilles, mais aussi la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, où, comme chez nous, les langues vernaculaires sont nombreuses.
Mais avant de faire de émules ailleurs, Mi Lobi devrait continuer à s’étendre chez nous. Aux chefs coutumiers de Taluen, Twenké et Antecume Pata, venus assister à l’inauguration, Jean-Claude Ho-Tin-Noé, directeur de Guyane la 1ère a fait une promesse : « On sera chez vous en 2019. »
Originaires des communes où ils vont travailler, Olivier, Agouinti Kerth, Richard Dekon et Ignace Djaba ont été formé par Guyane la 1ère et, pour certains d’entre eux, par l’association AVM, à Saint-Laurent. Leur mission sera, bien entendu, de diffuser de la musique et d’animer des émissions depuis Papaïchton et Maripa-Soula, mais aussi d’être les premiers relais des événements qui se déroulent à leur porte.
Grâce au partenariat avec le Parc amazonien de Guyane, la radio Mi Lobi sera aussi en mesure de diffuser les programmes réalisés par les équipes déployées sur le territoire.