Choix de représentants
L’un des principaux objectifs de cette seconde plénière du tout nouveau Comité de vie locale était de désigner un/des représentant(s) et préciser le modèle de gouvernance qu’ils adopteraient.
Ils ont finalement opté pour un système d’élection sans candidats, en désignant six co-présidents qui représenteront à tour de rôle le CVL en conseil d’administration notamment.
Les membres présents ont choisi d’élire Karl Mane pour Camopi ; Matrix Amayota pour Papaïchton (en photo) ; et Feneli Abienso pour Maripa-Soula. Les autres bassins de vie étant sous-représentés lors de cette rencontre, leurs représentants seront désignés ultérieurement.
Quelques-uns d’entre eux s’étaient auparavant réunis lors de groupes de travail, pour étudier les différentes possibilités de gouvernance, à l’aide d’un intervenant extérieur.
Échanges autour de sujets thématiques
Cette plénière a aussi permis d’échanger sur des sujets thématiques identifiés par les membres du CVL et du Parc.
Ainsi, Hélène Delvaux, responsable scientifique au Parc et Guillaume Odonne, chercheur du CNRS et membre du conseil scientifique du Parc ont échangé avec le CVL sur les recherches scientifiques et les savoirs locaux.
Arnould Eber, responsable police au Parc et Laurent Seurin, de la Gendarmerie, ont partagé des informations sur la lutte contre l’orpaillage illégal.
Sarah Ayangma, chargée de mission Agriculture au Parc, accompagnée de spécialistes de la Fredon et du Cirad (Antoine Chourrot et Margaux Llamas) ont exposé les connaissances actuelles sur la maladie du manioc et échangé avec les membres sur les moyens de lutte mis en œuvre par les habitants et envisageables.
Un atelier d'échange sur la perception des membres du CVL sur le développement du tourisme à Camopi, sur le Haut-Maroni et à Bonville/Loka (Papaïchton) a également été animé par Marcela Chamorro Calvache (chargée de mission Cultures et sciences humaines) et Fanny Rives (cheffe du service développement durable) au Parc.
Ateliers ludiques pour faite connaissance et coopérer
Les représentants des différents bassins de vie du sud de la Guyane ont également profité de ces jours passés ensemble pour continuer à faire connaissance entre eux et avec les agents du Parc. Ce, au travers de jeux et ateliers, dans un esprit ludique, d’équité, de transparence et de bienveillance.
Habitants comme agents du Parc ont pu exprimer leurs difficultés respectives, proposer des solutions et préciser les modalités de coopération entre eux et avec le Parc.