À l’invitation de l’ambassadeur de France au Suriname, Nicolas de Lacoste, Pascal Vardon, directeur du Parc amazonien a échangé avec Marciano Dasai, le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement du Suriname.
L’occasion pour lui de présenter les impacts de l’orpaillage illégal à l’échelle du bassin versant du Maroni (pollution des eaux, déforestation, impacts sociaux et humains…) qui touchent très lourdement la biodiversité et les habitants du territoire concerné par le Parc national.
Juste avant, le ministre avait survolé le Maroni, afin de constater les dégâts considérables causés par les sites d’orpaillage tout le long de la rive surinamaise du fleuve Maroni.
Le ministre était accompagné de Nicolas de Lacoste à bord de l’hélicoptère, mis à disposition par l’état-major de lutte contre l’orpaillage et la pêche illicites (Emopi) de la préfecture de Guyane. Mais également de journalistes surinamais qui ont relayé l’information dans les médias locaux. Comme le reportage ci-dessous.
Reportage STVS Suriname
Après le législatif (fin novembre, avec le président de l’Assemblée nationale du Suriname), c’est l’exécutif qui se déplace sur la frontière française, pour survoler un fleuve qui se meurt, du fait des activités minières.
"La France et le Suriname doivent s’engager dans une coopération active pour limiter les dégâts humains et environnementaux entrainés par les sites d’orpaillage illicite et l’utilisation massive de mercure dans le bassin du Maroni.
Sans une telle coopération, les efforts menés sur la rive droite (française) du fleuve Maroni ne pourront avoir que des résultats limités", commente l'Ambassade de France au Suriname et au Guyana.