Dans ce nouveau plan (2023-2026) en faveur du "Mieux-être" des populations, l'ARS contribue financièrement à doubler l'enveloppe des appels à projets du Parc amazonien autour de l'éducation à l'environnement, de la transmission et de la jeunesse.

Suite au rapport parlementaire sur les suicides des jeunes amérindiens en Guyane, 37 propositions ont été mises en avant pour enrayer ces drames et créer les conditions d'un mieux-être. Le rapport, porté par les sénatrices Aline Archimbaud et Marie-Anne Chapdelaine en 2015, a permis aux deux structures comme le Parc amazonien et l'Agence régionale de santé de lancer des actions en faveur du mieux-être des populations de l'intérieur chacune de leur côté.  "Nous avions chacun notre propre Appel à projets, un du Parc et un de l'ARS. Or bien souvent, nous travaillions sur des sujets communs voire des projets commun", souligne Pascal Vardon.

Nous mettons en commun nos efforts, nous simplifions l'accès aux financements pour les petits projets et nous en financerons davantage

Avec ce partenariat, l'accès aux financements sera simplifié : "Nous mettons en commun nos efforts, nous simplifions l'accès aux financements pour les petits projets et nous en financerons davantage" poursuit le directeur du parc national.

"La santé, c'est une seule santé : la santé environnementale, la santé animale et la santé humaine. La santé de la nature a un impact sur la santé des habitants...  ces facteurs dépendent aussi de la santé du territoire. Nous sommes heureux de soutenir le Parc amazonien, une institution reconnue sur le terrain et en laquelle nous avons toute confiance", rajoute Clara de Bort.

Dans le même temps, l'ARS a signé une convention avec la Croix-Blanche pour pérenniser la formation aux gestes qui sauvent. Pendant trois ans, les formateurs de la Croix Blanche vont proposer cette formation aux populations du Sud Guyane, dont des agents du Parc amazonien.