Renforcer le réseau d’aires protégées du plateau des Guyanes, tel était, littéralement, l’objectif du programme Renforesap, désormais clôturé. Il a contribué à mettre en réseau les gestionnaires d’aires protégées (et plus largement des acteurs de la biodiversité) des trois Guyanes ; partager des retours d’expériences ; et identifier des pistes de collaboration.
Les temps forts de ce programme ont été les trois ateliers qui ont permis d’aborder le thématique de la préservation et de la transmission des patrimoines culturels (Lethem, Guyana, mai 2019) ; l’écotourisme (Bigi Pan, Suriname, novembre 2019) ; et les stratégies des aires protégées face à l’orpaillage (Cayenne et camp Cisame à Régina, février 2020).
Ces échanges, particulièrement riches, ont ensuite alimenté l’élaboration de plusieurs synthèses thématiques, traitant, dans la perspective des aires protégées, des sujets suivants :
- la science participative pour la gestion durable des ressources naturelles en milieu amazonien ;
- les stratégies de lutte des aires protégées confrontées à l’orpaillage ;
- la transmission des patrimoines culturels vivants.
Chacun des rapports est rédigé dans les trois langues du projet : anglais, français et néerlandais.
La quatrième et dernière synthèse thématique vient de sortir et elle concerne l’écotourisme. Comment l’écotourisme peut contribuer aux objectifs des aires protégées ? Comment impliquer les communautés et assurer des retombées de l’écotourisme au niveau local ? Comment faire face aux menaces que constituent certaines activités illégales (orpaillage, braconnage…) ? Quelles sont les pistes de collaboration à l’échelle du plateau des Guyanes ?
Telles sont les questions auxquelles ce rapport fournit des éléments de réponse.
Le Parc amazonien et ses partenaires remercie les bailleurs de fonds qui ont rendu possible ce projet de coopération : le Pôle des affaires européennes de la Collectivité territoriale de Guyane, pour la mobilisation des fonds du PCIA ; la Direction générale des territoires et de la mer (DGTM), via son service Paysages, eau, biodiversité ; l’Agence française de féveloppement (AFD) ; ainsi que le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM).