Les agents du Parc sont fréquemment interpellés par des habitants sur la persistance  de l’orpaillage illégal. C’est à nouveau ce qui est ressorti dans le cadre du programme Terra Maka’andi.

Il a été proposé de rassembler habitants, chefs coutumiers et institutions en charge de la lutte contre l’orpaillage illégal lors d’ateliers spécifiques. Après Kayodé, Taluen et Camopi, c’est à Papaïchton que ce dispositif a été décliné mardi 9 novembre 2021. Dondaine Pinson était à la manœuvre pour organiser cette rencontre qui avait un double objectif :

• Permettre aux habitants de mieux comprendre ce qui se fait contre l’orpaillage illégal et d’exprimer leurs préoccupations voire leurs suggestions pour mieux lutter contre ce phénomène
• Permettre aux autorités de mieux comprendre les attentes du territoire sur cet enjeu.

La réunion a permis de faire venir dans la capitale du Pays Boni des représentants de la préfecture (sous-préfet de Saint-Laurent, EMOPI, mission diplomatique) le Parquet (procureur adjoint), la gendarmerie, les Forces armées en Guyane (y compris le RSMA), l’ARS, le médecin Rémi Pignoux, le PAG (Arnaud Anselin) et le Grand Conseil coutumier.

Face à eux : la première adjointe de la commune, Mme Telon, et une dizaine de chefs coutumiers. Les grands absents étaient les habitants, et les échanges ont eu par conséquent une teneur plus politique que lors des ateliers précédents. Ce qui ressort de cette réunion ? Le manque d’unité des chefs coutumiers sur cet important sujet… Et la nécessité de développer la coopération avec le Suriname.