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Depuis au moins 7 000 ans, des communautés autochtones et locales ont occupé ces territoires et ont développé une grande connaissance du fleuve et de la forêt.
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Les modes d’utilisation et de valorisation des ressources naturelles et la mobilité des communautés leur ont permis de satisfaire leurs besoins de subsistance. Les modes de vie, les pratiques vivrières d’abattis sur brûlis, de chasse, de pêche, de cueillette, sont directement dépendants de la qualité des milieux naturels et de l’accès à l’espace et aux ressources naturelles.

L’équilibre de ces systèmes traditionnels a été remis en cause progressivement par l’introduction d’éléments nouveaux à partir de la colonisation, puis de manière accélérée à partir de 1969 avec les campagnes de francisation, la création des communes et la sédentarisation, l’introduction de l’école, des minimas sociaux et de l’économie monétaire, des produits transformés.

Une forte croissance démographique est observée depuis les années 1970 (la population du territoire concerné par le Parc national a été multipliée par huit en quarante ans).

Ces transformations socio-économiques font peser de graves menaces sur les patrimoines culturels, notamment parce qu’ils entraînent une rupture dans les modes de transmission et la potentielle disparition de savoirs et savoir-faire ancestraux, et portent plus largement un risque d’homogénéisation entre les cultures .


Source URL: https://www2.parc-amazonien-guyane.fr/node/2424